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Actualités et événements

Bourse de 15 000$ du RSBO à une étudiante du GREB

La stagiaire post-doctorat Amel Ben Lagha et le professeur Daniel Grenier

Les maladies parodontales constituent un réel problème de santé publique en raison de leur forte prévalence, des coûts qui leur sont associés et des conséquences systémiques qu’elles peuvent entraîner sur la santé générale de l’individu. Certains patients ne répondent pas adéquatement au traitement parodontal conventionnel et nécessitent une thérapie complémentaire souvent basée sur l’utilisation d’antibiotiques. Puisque ceci a pour conséquence de favoriser l’apparition de résistances bactériennes aux antibiotiques, il s’avère pertinent d’identifier de nouvelles alternatives de traitement et de prévention.

Le projet d’Amel Ben Lagha, étudiante au doctorat sous la direction du professeur Daniel Grenier, part de l’hypothèse que les polyphénols du bleuet et du thé (vert et noir) représentent des molécules à potentiel préventif et thérapeutique pour la maladie parodontale. Plus spécifiquement, le projet vise à évaluer la capacité des polyphénols du bleuet et du thé à atténuer les mécanismes de pathogénicité des bactéries parodontopathogènes et à amplifier l’efficacité des mécanismes de défense innée des cellules épithéliales gingivales. Ces travaux permettront d’obtenir des données probantes pour appuyer de futurs essais cliniques visant à intégrer ces molécules à un gel ou à une fibre que le dentiste pourrait appliquer dans la région atteinte. L’objectif ultime serait de proposer un traitement localisé des sites parodontaux malades, en complément au traitement conventionnel de détartrage et de surfaçage radiculaire.


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